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Dans le monde

Des programmes d’aide à l’enfance

Enfance et Partage participe depuis sa création à des programmes d’aide à l’enfance dans les domaines de l’éducation, de la santé et du développement économique.

Depuis quelques années, nous concentrons nos efforts prioritairement sur l’éducation et la scolarisation, en accord avec le Droit à l’éducation, l’un des articles forts de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant ( CIDE).

Nos interventions sont encadrées par un protocole qui en détermine le contenu, la durée et les conditions financières dans un objectif à la fois de contrôle et d’évaluation des projets et de transparence sur les dons.

Chaque nouveau projet fait l’objet d’une étude de terrain avant d’être agréé par le conseil d’administration.

Une convention est ensuite signée avec nos partenaires locaux, pour une durée annuelle.

Si notre soutien peut ensuite être reconduit, et c’est souvent le cas, nous avons toujours pour objectif de rechercher dès le départ des partenaires complémentaires et d’aider les acteurs locaux à accéder à l’autonomie pour les projets concernés.

Un peu d’histoire sur Enfance et Partage à l’international …

Notre association a été créée en 1977 à la suite de la scission de l’association Suisse Terre des hommes, créée par Edmond Kaiser.

C’était, entre autres,  la fin de la Guerre du Vietnam,  la grande famine au  Biafra, la Révolution en Ethiopie et la Guerre d’Indépendance en Erythrée, la pauvreté insupportable en Haïti, l’horreur des enfants des rues en Bolivie, la misère à l’état pur à Madagascar.

La France, prospère, acceptait réfugiés et immigrants.

Beaucoup de Français voulaient adopter des enfants.

L’Association Enfance et Partage avait donc une section adoption, qui s’appelait « Accueil et Vie », créée à Toulouse.

L’association naissante se battait avec une grande énergie contre la maltraitance des enfants en France et osa lever le tabou de l’Inceste,  du jamais vu à cette époque où les ONG ne s’occupaient généralement que de la précarité.

Le slogan de l’association à cette époque était « L’Efficacité au Service des Enfants du Monde ».

Beaucoup de membres d’Enfance et Partage originaires de Toulouse étaient navigants à Air France. Ceux-ci contribuèrent grandement à ramener de Bangkok et de Saigon des enfants brûlés au napalm pendant la Guerre du Vietnam pour bénéficier de soins en France.

Ils ramenaient continuellement les enfants d’Haïti, de Madagascar et d’ailleurs qui étaient attendus à bras ouverts pour l’adoption.

Ils aidaient l’Erythrée en faisant parvenir vivres et médicaments dans leurs abris souterrains.

Ils faisaient des envois réguliers de médicaments dans beaucoup de pays nécessiteux.

Des membres volontaires partaient régulièrement en mission en Afrique, en Inde ou en Amérique du Sud avec des projets de scolarisation, de construction d’hôpitaux entre autres.

Des enfants venaient à Toulouse pour se faire opérer de malformations cardiaques par le Professeur Cérène et allaient en convalescence dans des familles d’accueil.

Ensuite, par souci d’économie, ce sont les médecins qui venaient en France (Toulouse) afin de se former aux techniques de pointe pour ensuite opérer dans leur pays.

En 1982, avec le soutien d’Airbus Industrie Toulouse et de moult associations, les médecins réussirent une mission humanitaire exceptionnelle en amenant 36 tonnes de vivres et de médicaments à Madagascar, dénonçant en même temps la politique dictatoriale et l’atrocité des conditions de vie des enfants vivant sur des tas d’ordures dans la capitale.

Cette mission a ouvert une brèche positive et depuis, Enfance et Partage Toulouse soutient toujours un grand projet de scolarisation à Madagascar, projet qui a vu le jour grâce à cette mission difficile.

La ligne de conduite d’Enfance et Partage est « l’Education »,  tous les projets sont axés sur l’aide à l’enfance dans les domaines de l’éducation, de la santé et du développement économique en accord avec les droits fondamentaux de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE).

Nos interventions sont encadrées par un protocole qui en détermine le contenu, la durée et les conditions financières dans un objectif à la fois de contrôle et d’évaluation des projets et de transparence sur les dons.

Chaque nouveau projet fait l’objet d’une étude de terrain avant d’être agréé par le Conseil d’Administration.

Une convention est ensuite signée avec nos partenaires locaux, pour une durée annuelle.

Si notre soutien peut ensuite être reconduit, et c’est souvent le cas, nous avons toujours pour objectif de rechercher dès le départ des partenaires complémentaires et d’aider les acteurs locaux à accéder à l’autonomie pour les projets concernés.

Exemples de projets qui ont été réalisés dans le passé: 

Phillippines (Olongapo), Inde (Gangotri et Bénarès), Colombie (Bogota), Benin (Abomey et Anandana), Togo (Lomé enfants malentendants), Bolivie (Cochuna) Sénégal (M’Bour), Madagascar (CDA Tananarive (scolarisation, garderie, et dispensaire Namehana (orphelinat), Iles Rodrigues (Camp du Roi enfants malvoyants et malentendants).

Grâce à nos actions plus de 50 000 enfants ont pu bénéficier de l’application de la CIDE et avoir une ouverture sur un monde meilleur.

Il reste beaucoup à faire pour que chaque enfant puisse grandir loin de la misère et être épargné des maltraitances liées à ses conditions de vie.

A ce jour, nous sommes présents à Madagascar avec la scolarisation de 600 enfants, la garderie pour les moins de 6 ans et le dispensaire ouvert à tous pour une meilleure prise en charge des plus démunis.

Nous saluons et remercions UNIVAIRMER qui en partenariat avec Enfance et Partage Toulouse qui s’est engagé auprès de Madagascar pour construire une annexe au dispensaire pour enfants en bas âge :

« La Maison Des Enfants » inaugurée en juillet 2018.

Seul le comité de Toulouse poursuit cet engagement auprès des enfants « du Tiers monde » aujourd’hui qualifié de « pays en voie de développement ».

L’international est inscrit dans les statuts et le règlement intérieur de notre association au même titre que les autres missions.

 

 

 

 

Madagascar

Instabilité politique, inondations, cyclones, sécheresse… A Madagascar, près d’un enfant sur deux est touché par une malnutrition chronique, et la moitié de la population de plus de 15 ans est analphabète. Enfance et Partage soutient des projets depuis plus de 20 ans dans la région de Tananarive.
Enfance et Partage à travers son comité de Haute Garonne soutient le Centre de Développement d’Andohatapenaka (CDA), qui conduit depuis 1982 des projets visant à développer le secteur éducatif, médical, social et économique dans ce quartier où le taux d’endettement des familles dépasse les 60%. Notre comité de Haute-Garonne apporte son aide depuis sa création au programme de scolarisation, et soutient la cantine gratuite pour les enfants.
A ce jour 600 enfants sont scolarisés et bénéficient de la cantine (prix d’un repas 0,30 centimes d’euro) pour un financement annuel de 18000 €.

En 2012, nous avons décidé de soutenir le projet d’ouverture du salon de coiffure du CDA baptisé « CD Allure ». Ce salon d’application ouvert par le comité de Haute Garonne fournit désormais chaque année une formation professionnelle à 15 à 20 jeunes qui étaient déscolarisés, afin d’assurer leur avenir : après 6 mois en apprentissage  les jeunes sont placés dans des salons privés et sont autonomes financièrement. C’est une grande réussite au niveau de l’investissement dans les « petits métiers ».
Aujourd’hui, le salon accueille 30 clients par mois. Les ressources générées servent à acheter des semences pour le fonctionnement des jardins communautaires (légumes qui sont redistribués au niveau de la cantine) et les combustibles nécessaires à la cuisson des aliments.

Notre comité Haute Garonne a également ouvert en 2013 une garderie « Eveil Manasoa Zaza »
L’amélioration de la qualité de l’éducation de la petite enfance est en train de devenir une priorité. La mise en place de cette garderie s’avérait primordiale pour permettre l’épanouissement des enfants et gagner la confiance des parents.

Les effets socio économiques attendus sont les suivants :

  • autonomisation de la famille
  • épanouissement et bien être de la famille
  • statut social de la femme au sein de la société

À ce jour 80 enfants bénéficient de cet accueil. Ce financement représente un coût annuel de  5000 € soit 62,5€ par enfant.